Paroles

T’as c’qu’il faut

C’est pas un cul !
C’est une planète où s’est craché mon météore
Une île déserte où t’as enterré ton trésor
Une rue d’Paris où on avance qu’au ralenti
Une gal’rie d’art que j’visit’rais bien tous les soirs

C’est pas une bouche !
C’est un volcan qui fout mes sens en éruption
Un bout d’printemps qui chante le refrain d’ma chanson
Du rouge carmin dans tes baisers quand tu veux bien
Ton souffle court quand tu l’reprends après l’amour

C’est pas des jambes !
C’est des fusées, à faire pâlir même la NASA
Du pain doré, où tu fais fondre mon chocolat
Une cathédrale quand y’a tes bas qui prennent le voile
Dans tes dentelles, un billet pour le 7ème ciel

T’as c’qu’il faut, t’as c’qu’il faut, tout c’qu’il faut…
T’as c’qu’il faut, tout c’qu’il faut, t’as c’qu’il faut…

C’est pas des yeux !
C’est des diamants taillés pour en mettre plein la vue
Des rires d’enfants qui brillent comme la rue quand y’a plu
C’est des pleins phares qui éblouissent tout mon bazar
Des fois c’est beau aussi quand tu les as plein d’eau

C’est pas des seins !
C’est une cascade pour y plonger au p’tit matin
Une belle balade pour mes nuits blanches et mes 7 mains
Un ascenseur pour les étoiles toujours à l’heure
Des pommes d’amour, une fête foraine au fond d’ta cour

C’est pas un coeur
C’est un tambour dans la fanfare des p’tits bonheurs
Un bruit qui court au championnat d’un monde meilleur
Un lingot d’or quand j’cambriole ton coffre fort
Chaque fois qu’il bat dedans y’a de l’amour pour moi

C’est pas une voix
C’est d’la musique dans les haut-parleurs de la vie
C’est l’Amérique comme on disait quand j’étais p’tit
C’est pas des mains, c’est des caresses pour mes chagrins
C’est pas des bras, c’est ma maison quand rien ne va