beranger

Rêve ancien n°2

D’où me vient ce rêve-là dans la nuit
Qui apaise pour un moment tous les cris
Crevassant nos égoïsmes endurcis ?

Et si c’était notre vraie vie
Celle qu’on a mutilée et tuée ?

Fraternel, mon rêve dit et redit :
“Détruisez la citadelle nostalgie
Regardez autre chose que vos nombrils”

C’est bon et doux les autres, la vie
Si on savait les voir et y croire

Imagine sans rire de moi un instant
L’improbable, incroyable, en même temps
Ce rêve-là vécu par plein, plein de gens