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Patrick Lagneau a écrit le 03/11/2019
GROS COUP DE CŒUR ! J’ai envie, aujourd’hui de partager avec vous mes impressions après l’écoute du dernier CD de Frasiak (Charleville), chanteur ardenno-meusien que je ne présente plus, et si, par hasard, vous ne le connaissiez pas encore (ce qui m’étonnerait fort), précipitez-vous sur son site pour le découvrir et notamment avec, entre autres, cet album que vous pourrez commander en ligne. Je pourrais décortiquer à l’envi chacune des chansons de ce nouvel opus, mais non, ce que je veux exprimer ici ce sont les émotions et le trouble ressentis. Bien sûr, on retrouve des mots toujours ciselés, percutants pour dénoncer les aberrations du monde (Bure sur atome, Un truc comme ça), de la poésie incontournable (Novembre), de l’humour (Un gros con, Rhinovirus, Tango Pression), de la nostalgie du temps qui passe (Charleville, Instamatic Kodak), de l’amertume (Fée de moi, Espoir), des hommages (Comme un éclair, L’âge d'or), du tableau opportuniste d’une rencontre (Un faisan sur ma fenêtre), du pourquoi de la révolte (Mon anarchie), mais je m’arrêterai sur deux chansons. La première, « Les aujourd’huis qui chantent », est un intime constat où le bonheur d’une vie chantée sur scène rime avec amour feedback du public, bien loin des paillettes du showbiz. La seconde se nomme « Chat », clin d’œil amoureux à tous les félins qui l’ont accompagné dans sa vie, dans une écriture où il joue avec les sons et les mots. De belles vibrations au cœur et à l'âme... Mais au-delà de tout cela, j’ai été scotché par la qualité du mixage et la complexité des arrangements, les performances et la virtuosité des musiciens en studio. Alors que le violoncelle et le violon apportent une émotion sans pareille, les cuivres, la basse et les claviers l’univers du Maître, l’accordéon une couleur chaude et irremplaçable, les guitares, toujours présentes se taillent une place de choix (Ah, cette guitare dans "Chat" !). « Charleville » est à écouter religieusement, assis face aux enceintes d’une sonorisation de qualité, pas en musique de fond pendant un repas. C’est du Frasiak, que diable ! Comme on écoute du Brassens, du Brel, du Béranger ou du Ferré... Et sans aucun doute, plus d’une fois, tout comme moi, aurez-vous la larme à l’œil... C’est ce qu’on ressent toujours devant un chef-d’œuvre... Écoutez chat !